Ce que la presse en dit

“Ce livre est exceptionnel… [Kerouac] revient ici sur ce qui pourrait apparaître comme la grande scène originelle de On the Road, ramassée en une centaine de pages… Mais il y revient en français, ou plutôt en canuck, cette langue cannadienne-française, parlée, phonétique, d’une puissance inouïe , à cheval (“à chwal”) sur au moins deux langues, le français et l’anglais, forcément mêlées… Édition réalisée d’après le remarquable travail au long cours de Jean-Christophe Cloutier, non moins remarquablement présenté. … Les personnages ont une dimension tragique, misérable, voire désastreuse, qui nourrit cette increvable tendresse de Kerouac…. L’amour est au coeur de Sur le chemin. Il l’est à la Kerouac, sur le mode du mystère et d’une immense timidité.”

  • Bernard Chambaz, écrivain et poète

“Un court texte préfigurant “Sur le route” écrit dans sa langue maternelle…. Ce créole nord-américain dont le rythme rappelle les jam-sessions de jazz, tout en menant de front la composition de Sur la route.”

  • Thierry Clermont, Le Figaro

Résumé de Gallimard:

Alors en pleine création de Sur la route au début des années 1950, Jack Kerouac rédige un court roman qui explore l’enfance des personnages de son chef-d’œuvre. Sur le chemin dépeint un certain Ti-Jean, double fictionnel de Kerouac, âgé de treize ans, qui rencontre le petit Dean Pomeray, avatar de Dean Moriarty. Les deux gamins déjà abîmés par la vie se rencontrent par hasard dans un loft miteux de Chinatown, alors que leurs pères s’adonnent à une longue nuit décadente, faite d’ivresse et de poker.


Kerouac a principalement écrit Sur le chemin en joual, patois oral québécois mêlant français et anglais, acrobaties lexicales et système phonétique en zigzag. Découvert cinquante ans après sa mort, cet ovni littéraire paraît dans cette langue hybride, chantante et explosive qui apporte une nouvelle lumière sur le processus créatif de Sur la route, tout en offrant une expérience de lecture unique en son genre.